Les substantifs (les « noms »), les cas A et B et les postpositions
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Les substantifs (les « noms »), les cas A et B et les postpositions
Les substantifs (les « noms »), les cas A et B et les postpositions – traduction modifiée de la version roumaine du site romaninet avec l'aide du « Guide de conversation rromani » d'Assimil
Les substantifs sont des mots comme : « dej » (maman), « phral » (frère), « ćhavo » (garçon rrom, fils), « sikavno » (professeur), « berś » (an, année), « śkola » (école). En langue rromani, les substantifs ont une forme au singulier et une forme au pluriel. « Phral / phrala », « ćhavo, ćhave ».
En rromani les substantifs sont de genre masculin ou féminin.
Exemples de substantifs de genre masculin : « ćhavo, phral, dad (père), kher (maison), anro (œuf) »
Exemples de substantifs de genre féminin : « ćhej (fille rrom), dej, phen (sœur), gurumni (vache), roj (cuillère) ».
Parfois on peut déterminer si un substantif est féminin ou masculin d'après sa terminaison. Par exemple, les substantifs masculins se terminent souvent par la lettre « -o » : « ćhavo, anro, manro (pain), aro (farine) ». Les substantifs féminins se terminent souvent par la lettre « -i » : « rromni (femme rrom, épouse), phiravni (fiancée, amoureuse), gurumni, angrusti (bague) ».
Les substantifs ont aussi une terminaison en fonction de leur rôle dans une proposition.
Exemple 1
Mure dadesqo anav si George. Le nom de mon père est Georges.
Mure dejaqo anav si Maria. Le nom de ma mère est Maria.
La terminaison en -qo indique la possession. (La lettre « q » indique le son /k/, sauf après la lettre « n », elle indique le son /g/, comme dans le français « grand ».)
Exemple 2
Save rromenθar san tu? Quel type de Rrom es-tu ?
La terminaison -θa(r) indique la provenance, « venant de ». (La lettre « θ » indique le son /t/, sauf après la lettre « n », elle indique le son /d/.)
Exemple 3
Bare ćhavenqe pour les grands enfants (rroms)
La terminaison en -qe siginifie « pour » et équivaut en terminologie grammaticale classique au cas datif (cas qui indique la personne à laquelle l'action est adressée, souvent rendu par la préposition « à » en français).
Exemple 4
Xa devleça! Mange avec Dieu ! (Bon appétit !)
La terminaison en -ça signifie « avec » et équivaut en terminologie grammaticale classique au cas instrumental. (La lettre « ç » indique le son /s/, comme dans le français « sur », sauf après la lettre « n », elle indique le son /ts/, comme dans le mot « tsar ».)
Exemple 5
Vov avilo manθe kheresθe. Il est venu chez moi (dans ma maison).
La terminaison en -θe signifie « dans, en, chez ». En terminologie grammaticale classique, on parle de cas locatif.
Cas oblique ou cas B et postpositions
Le cas A est la forme de base du substantif, forme que l'on trouve dans les lexiques et les dictionnaires.
Le cas B s'utilise dans deux cas :
1) Comme complément d'objet direct (ou accusatif), mais uniquement s'il exprime un humain ou un animal « supérieur » (notion qui peut varier d'un dialecte à l'autre).
Exemple : Dikhav laćhe grasten. Je regarde de beaux chevaux.
cheval = grast, chevaux = grast / grasta
cheval (cas B) = grastes, chevaux (cas B) = grasten
En revanche on dira : Dikhav laćhe khera. Je regarde de belles maisons. « Khera » (maisons) est au cas A car il ne s'agit ni d'un être humain, ni d'un animal « supérieur ».
2) Le cas B s'utilise également avec les postpositions, aussi bien pour les humains que pour les animaux et les objets.
Voici les cinq postpositions (déjà présentées dans les exemples ci-dessus) :
-θe : à, chez (lieu)
-θar : venant de (origine, cause)
-ça(r) : avec (accompagnement, instrument)
-qe : pour (bénéficiaire)
-qo : de (possession)
Cette dernière postposition a la particularité, comme dans les langues d'Inde du Nord, de varier en genre et en nombre selon l'objet possédé :
me dadesqo grast : le cheval de mon père
me dadesqi ćhuri : le couteau de mon père
me dadesqe lila : les papiers de mon père
Enfin il existe une double particule qui veut dire « sans » et dont la première partie « bi » se place avant le nom ou le groupe du nom et la seconde « -qo » après lui :
bi amare ćhavenqo = sans nos enfants
Les substantifs sont des mots comme : « dej » (maman), « phral » (frère), « ćhavo » (garçon rrom, fils), « sikavno » (professeur), « berś » (an, année), « śkola » (école). En langue rromani, les substantifs ont une forme au singulier et une forme au pluriel. « Phral / phrala », « ćhavo, ćhave ».
En rromani les substantifs sont de genre masculin ou féminin.
Exemples de substantifs de genre masculin : « ćhavo, phral, dad (père), kher (maison), anro (œuf) »
Exemples de substantifs de genre féminin : « ćhej (fille rrom), dej, phen (sœur), gurumni (vache), roj (cuillère) ».
Parfois on peut déterminer si un substantif est féminin ou masculin d'après sa terminaison. Par exemple, les substantifs masculins se terminent souvent par la lettre « -o » : « ćhavo, anro, manro (pain), aro (farine) ». Les substantifs féminins se terminent souvent par la lettre « -i » : « rromni (femme rrom, épouse), phiravni (fiancée, amoureuse), gurumni, angrusti (bague) ».
Les substantifs ont aussi une terminaison en fonction de leur rôle dans une proposition.
Exemple 1
Mure dadesqo anav si George. Le nom de mon père est Georges.
Mure dejaqo anav si Maria. Le nom de ma mère est Maria.
La terminaison en -qo indique la possession. (La lettre « q » indique le son /k/, sauf après la lettre « n », elle indique le son /g/, comme dans le français « grand ».)
Exemple 2
Save rromenθar san tu? Quel type de Rrom es-tu ?
La terminaison -θa(r) indique la provenance, « venant de ». (La lettre « θ » indique le son /t/, sauf après la lettre « n », elle indique le son /d/.)
Exemple 3
Bare ćhavenqe pour les grands enfants (rroms)
La terminaison en -qe siginifie « pour » et équivaut en terminologie grammaticale classique au cas datif (cas qui indique la personne à laquelle l'action est adressée, souvent rendu par la préposition « à » en français).
Exemple 4
Xa devleça! Mange avec Dieu ! (Bon appétit !)
La terminaison en -ça signifie « avec » et équivaut en terminologie grammaticale classique au cas instrumental. (La lettre « ç » indique le son /s/, comme dans le français « sur », sauf après la lettre « n », elle indique le son /ts/, comme dans le mot « tsar ».)
Exemple 5
Vov avilo manθe kheresθe. Il est venu chez moi (dans ma maison).
La terminaison en -θe signifie « dans, en, chez ». En terminologie grammaticale classique, on parle de cas locatif.
Cas oblique ou cas B et postpositions
Le cas A est la forme de base du substantif, forme que l'on trouve dans les lexiques et les dictionnaires.
Le cas B s'utilise dans deux cas :
1) Comme complément d'objet direct (ou accusatif), mais uniquement s'il exprime un humain ou un animal « supérieur » (notion qui peut varier d'un dialecte à l'autre).
Exemple : Dikhav laćhe grasten. Je regarde de beaux chevaux.
cheval = grast, chevaux = grast / grasta
cheval (cas B) = grastes, chevaux (cas B) = grasten
En revanche on dira : Dikhav laćhe khera. Je regarde de belles maisons. « Khera » (maisons) est au cas A car il ne s'agit ni d'un être humain, ni d'un animal « supérieur ».
2) Le cas B s'utilise également avec les postpositions, aussi bien pour les humains que pour les animaux et les objets.
Voici les cinq postpositions (déjà présentées dans les exemples ci-dessus) :
-θe : à, chez (lieu)
-θar : venant de (origine, cause)
-ça(r) : avec (accompagnement, instrument)
-qe : pour (bénéficiaire)
-qo : de (possession)
Cette dernière postposition a la particularité, comme dans les langues d'Inde du Nord, de varier en genre et en nombre selon l'objet possédé :
me dadesqo grast : le cheval de mon père
me dadesqi ćhuri : le couteau de mon père
me dadesqe lila : les papiers de mon père
Enfin il existe une double particule qui veut dire « sans » et dont la première partie « bi » se place avant le nom ou le groupe du nom et la seconde « -qo » après lui :
bi amare ćhavenqo = sans nos enfants
Clément aime ce message
Re: Les substantifs (les « noms »), les cas A et B et les postpositions
Précision : les personnes et pronoms personnels (en français, "je, tu il, nous...") ont aussi un cas A et un cas B.
CAS A
singulier : me, tu, (v)ov / (v)oj
pluriel : ame(n), tume(n), (v)on
CAS B
singulier : man, tut, les/la
pluriel : amen, tumen, len
Par exemple "chez moi, chez lui" se dit manθe, lesθe.
Il peut arriver que le T final de tut disparaisse, notamment si la lettre suivante est θ. "Chez toi" et "(venant) de toi" s'écrivent donc tuθe et tuθar.
CAS A
singulier : me, tu, (v)ov / (v)oj
pluriel : ame(n), tume(n), (v)on
CAS B
singulier : man, tut, les/la
pluriel : amen, tumen, len
Par exemple "chez moi, chez lui" se dit manθe, lesθe.
Il peut arriver que le T final de tut disparaisse, notamment si la lettre suivante est θ. "Chez toi" et "(venant) de toi" s'écrivent donc tuθe et tuθar.
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